Ce test a été fait par ma femme avec une version physique achetée à la Fnac car LaBoiteCom m’a blacklisté.

The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom est la nouvelle itération tant attendue de la saga légendaire de Nintendo, et elle ne manque pas de susciter de grandes attentes. Surtout parce que dans cet opus, on ne contrôle pas Link, mais ZELDA. Donc pour le coup, plus personne pourra se tromper sur le nom du personnage principal du jeu.

Pour l’histoire, le jeu commence, on contrôle Link qui vient sauver une énième fois Zelda. Le soucis, c’est que Link se retrouve un peu dans la mouise, mais il a le temps de libérer Zelda in extrémis. Cette dernière décide donc à son tour de venir en aide à Link.

Dès les premières heures, j’ai apprécié la beauté de cet univers enchanteur, avec des environnements variés et une direction artistique très pipou. Cependant, il devient vite évident que le jeu peine à maintenir une fluidité constante. Les baisses de framerate sont fréquentes, principalement dans les extérieurs et lors des combats avec de nombreux ennemis à l’écran. Ce problème se manifeste par des saccades qui peuvent rendre certaines phases, en particulier les combats, beaucoup moins agréables qu’ils ne devraient l’être. Mais ça ne rend pas le jeu injouable pour autant, mais ce genre de soucis est quand même à signaler. À plusieurs reprises, le framerate chute de manière significative, passant de 60 FPS à parfois moins de 30 FPS, ce qui nuit à la réactivité de Zelda. Cela devient particulièrement gênant dans les affrontements les plus intenses ou lorsque l’on traverse des environnements complexes où la précision est cruciale. On se retrouve alors à se demander si l’échec est dû à notre manque de dextérité ou simplement aux limitations techniques du titre.

Le gameplay reprend les bases solides de ses prédécesseurs tout en y ajoutant des nouveautés destinées à dynamiser l’expérience. Il s’appuie sur la formule open-world avec une liberté d’exploration totale et un monde interactif où chaque recoin cache des secrets à découvrir. Cependant, cet opus se distingue par l’ajout de nouvelles mécaniques et de pouvoirs qui influencent directement la manière d’aborder les environnements et les combats. L’une des principales innovations réside dans le Sceptre de Sagesse, un artefact mystique que Zelda acquiert en début d’aventure grâce Tri et le pouvoir des échos. Ce sceptre lui permet de manipuler divers éléments du décor et se lier à des ennemis en les mémorisant pour pouvoir faire appel à eux pour avancer dans l’aventure. Ce pouvoir se révèle crucial pour résoudre des énigmes environnementales et débloquer de nouveaux chemins, ajoutant une dimension stratégique aux phases d’exploration. Les donjons, véritables points forts de cet épisode, ont également été repensés pour exploiter pleinement les capacités du Sceptre. Chacun d’eux propose une mécanique unique, qui pousse le joueur à réfléchir de manière créative. Contrairement aux précédents jeux de la série, les énigmes ne reposent plus uniquement sur des interrupteurs à actionner, mais sur des interactions complexes entre les différents éléments que Zelda peut contrôler, offrant un sentiment de satisfaction lorsqu’on parvient à les résoudre. Côté combats, Zelda peut faire appel aux ennemis qu’elle a mémoriser pour pouvoir l’aider, le soucis, c’est que le joueur devient assez vite spectateur du combat. En résumé, le titre propose un gameplay riche et inventif, où l’interaction avec le monde est au cœur de l’expérience. Malheureusement, ses bonnes idées sont parfois ternies par des problèmes techniques qui nuisent à la fluidité, et ce, même lors des phases de gameplay les plus cruciales.

Pour conclure, le jeu souffle le chaud et le froid. D’un côté, il brille par son monde vaste, ses donjons astucieux, et son gameplay innovant qui introduit des mécaniques rafraîchissantes. L’utilisation du Sceptre de Sagesse apporte une nouvelle dimension aux énigmes et aux combats, renouvelant l’expérience Zelda avec intelligence. De l’autre, il est freiné par des soucis techniques, notamment des baisses de framerate récurrentes, qui nuisent à la fluidité de l’ensemble et peuvent frustrer lors des moments d’action les plus intenses. Malgré ces imperfections, l’aventure reste un plaisir à parcourir pour les amateurs de la série et ceux qui recherchent une expérience riche en exploration et en découvertes. Il ne révolutionne pas la franchise, mais il se place comme un opus solide qui mérite l’attention, à condition de pouvoir faire abstraction de ses lacunes techniques. Espérons que de futures mises à jour viendront corriger ces défauts pour rendre hommage à la qualité de cette vraie première aventure de Zelda.

Les Plus :

  • Un monde vaste et enchanteur avec une direction artistique Pipou
  • Donjons ingénieux
  • Énigmes variées
  • Ambiance sonore immersive

Les Moins :

  • Baisses de framerate fréquentes
  • L’effet de flou en haut et en bas de l’écran
  • Le joueur parfois spectateur des combats

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