[ Test ] Blades of fire

Ce test a été fait par Fanaworld grâce à une clé envoyée par 505 Games.

Salutations à tous mes chers gamers, je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de Blades of Fire, un jeu en vue à la troisième personne de genre Souls-like. Oui encore un qui tente de se faire une place parmi les très nombreuses licences à succès de ces dernières années. Alors est ce que ce Blades of Fire va détrôner le Roi Dark Souls ? Vous le saurez en lisant mon avis…

Mais comme d’habitude nous allons nous imprégner de cet univers avec son histoire. Dans ce monde médiéval, l’acier, matière première des armes, s’est subitement transformée en pierre. Nous allons incarner Aran, un forgeron-guerrier mystérieux plutôt balèze. L’introduction du jeu nous lance dans l’aventure où nous allons devoir secourir en vain un ancien ami qui venait nous rendre visite. Il était accompagné d’un jeune disciple magicien qui nous secondera dans notre périple par la suite. Je dois bien vous avouer que la trame principale est assez cryptique malgré un flot constant d’informations tout au long du jeu. Ça parle beaucoup mais on arrive pas forcément à rentrer dans le mood, du moins c’est ce que j’ai ressenti. Enfin bref, si le jeu est bon, pourquoi pas… Ce n’est pas parce que le scénario est décousu, que cela va nous empêcher de nous amuser hein ?

Ce qui saute aux yeux, dès les premières minutes de jeu, c’est sans nul doute, la beauté des graphismes. Ce Blades of Fire est vraiment joli. Les textures sont propres, éclatantes de couleurs et aucun bug à l’horizon. Franchement le travail des développeurs est très réussi. On se surprend à admirer le paysage et à visiter les lieux, tel des touristes en goguette. Même si vous vous en doutez bien, les lieux sont truffés d’ennemis, prêt à vous trucider sans le moindre état d’âme. Car oui, le monde est joli mais comme dans tous les Souls-like, la moindre erreur vous sera fatale. Que se soit par des protagonistes belliqueux ou pire encore à cause d’une chute malencontreuse dans un trou…

Et pour survivre dans ce monde sanguinaire, rien de tel qu’un arsenal tranchant. Et c’est à la force du poignet que vous allez œuvrer. Dans Blades of Fire, vous allez créer vous-même, vos lames en les forgeant grâce aux plans de fabrication ainsi qu’aux différentes matières premières que vous trouverez lors de vos pérégrinations. J’ai d’ailleurs trouvé que cet aspect technique était plutôt cool. Du moins de premier abord, car autant les premières fois, c’est super fun de fabriquer ses armes, autant au bout de la trentième fois, c’est moins marrant. Il y a malheureusement plusieurs problèmes. Bon déjà il faut choisir les différents éléments qui vont constituer votre arme, comme la matière première à utiliser puis la forme de la lame, celle de la poignée, etc…. Bon ça, ça va encore, mais ensuite il faut littéralement passer sur le grill de la forge et là, les choses se compliquent, car il va falloir frapper au bon endroit et avec le bon angle pour épouser au mieux la forme choisie. C’est hyper chaud. Surtout que si vous ne faites pas ça bien, votre arme aura une durée de vie limitée et surtout si vous n’obtenez pas d’étoiles, vous ne pourrez pas réparer votre arme par la suite. Ce qui implique que vous la perdrez très rapidement. C’est un des gros points noirs que j’ai relevé. Nos armes s’usent très (trop) rapidement et cassent en combat comme des brindilles. J’étais d’ailleurs beaucoup plus frustré de perdre mes armes durement forgées que de me faire tuer par un ennemi. C’est pour dire…

Comme dans tous les jeux du genre, à chaque fois que vous mourrez, vous perdez quelque chose, ici c’est l’arme que vous portiez juste avant votre trépas. Vous pourrez la récupérer si vous réussissez à revenir au même endroit, en passant sur la rune brillante. Alors pas de panique, il y en a un peu partout disséminés sur la map des enclumes qui servent de point de sauvegarde. Vous pourrez aussi vous téléporter entre chaque point ainsi que pour accéder à la forge. Au moins pas besoin de retraverser chaque zone de part en part. C’est cool mais cela enlève aussi du challenge. Qui ne manque tout de même pas car le jeu est difficile, voire très difficile. Les ennemis sont nombreux, frappent fort et une fois que vous avez perdu votre arme fétiche, vous vous retrouvez à partir à l’assaut avec vos armes restantes qui sont forcément moins efficaces. Où alors il faut en reforger une autre, du moins si vous avez les ressources nécessaires. Ce qui n’est pas gagné d’avance…

Côté gameplay, c’est plutôt réussi avec une approche des combats originale. En effet en fonction de votre arme et de votre posture, il faudra s’adapter face à l’ennemi en face de vous. Chaque touche de la manette est associée à un sens de frappe. Coup par le haut, par le bas, de gauche ou de droite. C’est assez déroutant au début mais on s’y fait. On peut d’ailleurs visualiser sur l’ennemi grâce à une aura de couleur qui l’entoure, si notre approche va être efficace où pas. Ce qui rajoute également du piment c’est que les ennemis changeront de posture en cours de combat et qu’il faudra vous adapter pour pouvoir les vaincre. Cela rend les affrontements plus vivant et beaucoup moins monotone.

Alors véritable chef-d’œuvre ou ratage complet ?Je dirais ni l’un, ni l’autre. La proposition de départ était plutôt alléchante mais dans les faits c’est plutôt mitigé. Il y a de bonnes choses comme le fait de forger ses propres armes et un environnement visuel accrocheur. Mais c’est contrebalancer par une difficulté accrue et une redondance dans la course aux ressources pour fabriquer nos armes qui cassent beaucoup trop vite. J’ai vraiment eu l’impression de ne faire que ça tout au long du jeu. Pourtant on y retourne et le côté addictif est bien présent. C’est là tout le dilemme. Je suis un joueur habitué à ce genre de jeux, j’ai fait les Souls, Elden Ring, Lies of Pi, ect…Donc la difficulté ce n’est pas ce qui me rebute et j’aime bien mais dans ce Blades of Fire, il y a ce je ne sais quoi qui fait que j’accroche pas plus que ça. Alors est ce que je vous le recommande ? Je suis circonspect, je dirais qu’il peut trouver son public car il propose des choses sympas mais que pour ma part je n’ai pas accroché et que le fait de perdre ses armes aussi vite m’a fait perdre le fil… Ni bon, ni mauvais, à vous de voir si l’apostolat de base vous fait vibrer.