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Avec RoboCop: Rogue City, le studio Teyon avait surpris tout le monde en livrant un FPS old-school, ultra fidèle à l’univers du film de 1987, porté par la voix culte de Peter Weller. Un an plus tard, RoboCop reprend du service avec Unfinished Business, un stand-alone autonome, plus court mais toujours aussi intense, qui montre que le justicier cybernétique n’a pas encore dit son dernier mot.

Cette fois, l’action se concentre intégralement dans un lieu inédit, l’OmniTower, un immense gratte-ciel high-tech imaginé par l’OCP pour « protéger » les citoyens de Detroit. Évidemment, tout dégénère très vite. La tour est prise d’assaut par un groupe de mercenaires lourdement armés, et RoboCop est là pour nettoyer chaque étage, un par un. Ce décor unique permet à Teyon de changer de registre, on quitte l’enquête en ville pour un format plus linéaire. Et ça fonctionne. L’ambiance est tendue, fermée, et chaque étage devient un nouveau champ de bataille où la loi s’applique avec des balles.

On retrouve tout ce qui faisait la force de Rogue City, un feeling de tir lourd et satisfaisant, une violence assumée, des exécutions brutales, et toujours cette sensation de jouer un tank impitoyable. Le rythme est très bien géré, moins de blabla, plus de baston, et une structure pensée pour enchaîner les combats tout en laissant quelques respirations narratives. Le jeu ne cherche pas à être plus vaste, il vise à être plus efficace. Mission accomplie.

L’OmniTower offre une nouvelle direction artistique qui tranche avec le Detroit sale et organique du jeu de base. Le résultat visuel est propre, bien que le moteur montre quelques signes de fatigue. Côté son, Peter Weller est toujours de la partie, et son interprétation donne au personnage cette gravité unique. La bande-son est discrète mais soutient parfaitement l’ambiance. Le tout est cohérent, respectueux de la licence, et parfaitement immersif.

Avec environ 8 à 10 heures de jeu, Unfinished Business ne cherche pas à égaler la densité de Rogue City, mais à proposer une expérience différente, plus directe, plus nerveuse, plus contenue. Ce choix assumé fait du bien. On ne s’éparpille pas. On remonte la tour, on casse des gueules, et on rend la justice.

En résumé, Unfinished Business est un stand-alone réussi, une nouvelle aventure rythmée, brutale et parfaitement dans l’esprit RoboCop. Teyon prouve une nouvelle fois son respect pour la licence, tout en affinant sa formule. Moins ambitieux, mais plus maîtrisé, c’est un vrai plaisir de retrouver RoboCop dans ce format concentré.

Les Plus :

  • Une nouvelle histoire complète, prenante
  • Format plus court mais bien rythmé
  • L’ambiance huis clos dans l’OmniTower
  • Gunplay toujours aussi satisfaisant
  • Le retour de Peter Weller
  • Aucun besoin d’avoir joué au jeu précédent
  • L’arme de Mr. Freeze

Les Moins :

  • Moins de variété que Rogue City
  • Peu d’évolutions dans les mécaniques
  • Quelques limitations techniques visibles
  • Une certaine répétition

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