[ Test ] Killing floor 3

Killing Floor 3, c’est exactement ce que tu imagines, un FPS nerveux, sanglant, calibré pour le fun immédiat. On enchaîne les parties, on défonce des vagues de zombies, on balance des grenades dans le tas et on rigole avec ses potes. Et honnêtement, pendant la première heure, ça marche.

Les sensations sont là, les armes claquent, chaque tir a du punch, les démembrements sont gore à souhait. C’est brutal, c’est nerveux, ça explose dans tous les sens. Côté technique, rien à dire, le jeu tourne bien, c’est propre, fluide, stable. Pas la claque graphique qu’on pourrait attendre en 2025, mais ça fait le job.

Le problème ? C’est que Killing Floor 3 ne fait QUE ça. Et très vite, on s’en rend compte. Le concept est simple, on survit à des vagues, on upgrade son équipement… et on recommence. Voilà. Pas de surprise, pas de prise de risque, aucune innovation marquante. On est en 2025, mais on a encore l’impression de jouer à un mode Horde géant des années 2010.

Alors oui, entre potes, ça reste fun… pour une heure ou deux. Mais après ? La répétitivité s’installe, la lassitude aussi. Même en ligne, rien ne vient vraiment casser la routine. On aurait aimé des idées folles, des événements imprévus, des mécaniques qui surprennent. Là, on est dans le confort, dans le “plus beau, plus fluide”, mais sans ambition.

Bref, Killing Floor 3 fait le taf pour ceux qui veulent juste un défouloir bien sanglant. Mais si tu cherches de la profondeur, de la nouveauté ou une expérience qui dure… passe ton chemin.