
Ce test a été fait par Geek_Hari grâce à une clé envoyée par Plaion.
Développé par Straight4, le nouveau studio d’Ian Bell (le père des Project CARS), le jeu se présente comme une nouvelle référence de la simulation. Ici, pas de carapaces rouges qui volent, on parle réglages de châssis millimétrés, gestion fine du comportement de la voiture et ambition réaliste assumée. Les annonces promettaient un jeu vivant, avec météo dynamique, dégradation des pneus et évolutions de piste. Des promesses que l’on entend à chaque sortie d’un jeu de course, certes… mais Project Motor Racing semble vouloir vraiment s’en donner les moyens.


Visuellement, le jeu est réussi, propre, détaillé, mais sans provoquer la « claque » que certains attendaient. Dans le domaine des simulations pures, ce n’est pas forcément un problème, la priorité reste le feeling, pas la poudre aux yeux. On sent que l’essentiel de l’effort a été placé ailleurs, et pour le coup, ce n’est pas un mauvais choix. Du côté des voitures et des circuits, Project Motor Racing ne fait clairement pas les choses à moitié. Pas moins de 70 bolides, GT3, LMP et autres merveilles de l’endurance et 18 circuits emblématiques, de Daytona au Nürburgring, sont disponibles dès le lancement. Autant dire qu’il y a de quoi enchaîner les sessions pendant des heures sans ressentir la moindre lassitude.

Là où Project Motor Racing marque vraiment des points, c’est sur son mode solo, souvent délaissé dans les jeux de sim racing modernes au profit du multijoueur. Ici, la carrière est solide, complète, motivante. Tu te retrouves à gérer une écurie, ses sponsors, ses finances, et à prendre des décisions qui influencent réellement ta progression. Un vrai petit côté gestion qui ajoute du piment et donne envie d’avancer. Les modes multi et défi, eux, jouent leur rôle habituel dans un jeu de ce type, sans surprise mais sans fausse note.

C’est évidemment sur la piste que tout se joue, et à ce niveau Straight4 a trouvé un équilibre difficile à atteindre. Trop dur ? Les débutants fuient vers Mario Kart. Trop simple ? Les passionnés déserteraient pour iRacing. Project Motor Racing vise entre les deux… et réussit son pari. La conduite est exigeante, demande de la concentration, mais elle n’est jamais punitive. On apprend vite, on progresse, et surtout, on s’amuse. En tant que joueur « lambda », j’ai souvent tendance à lâcher l’affaire si je passe mon temps à faire des têtes-à-queue. Ici, au contraire, j’ai rapidement pris plaisir à aligner les tours, à travailler mes trajectoires et à tenter des dépassements propres. La physique des voitures est convaincante, crédible, tout en restant lisible. Les IA, quant à elles, évitent intelligemment la conduite kamikaze que l’on retrouve parfois
ailleurs (coucou Gran Turismo), ce qui rend les courses nettement plus immersives.

Sans être une révolution graphique, Project Motor Racing s’impose comme une simulation solide, généreuse en contenu, et surtout plaisante à prendre en main, même pour ceux qui n’ont pas un volant dans le sang. Entre son mode carrière complet, sa conduite équilibrée et son ambition assumée, Ia ligne d’arrivée est franchi avec brio.

Les Plus :
- Facile à prendre en main
- Sonorité des voitures
- Mode solo convaincant
- Roster de circuits et de caisses fournies
Les Moins :
- Trop facile à prendre en main pour les puristes
- Menu tristounet
- Pas de claque visuelle



![[ Test ] Skate Story](https://noragequit.com/wp-content/uploads/2025/12/9524.jpg?w=1024)
![[ Test ] Terminator 2d: no fate](https://noragequit.com/wp-content/uploads/2025/12/terminator-2d-no-fate-pc-steam-cover.jpg?w=1024)
![[ News ] The Game Awards 2025](https://noragequit.com/wp-content/uploads/2025/12/image28129.jpg?w=1024)
![[ Test ] Marvel Cosmic Invasion](https://noragequit.com/wp-content/uploads/2025/12/05f9d45579a6333b3648c280c313552d96b639f02285fc369faa0528b2c3921e.jpeg?w=1024)
Laisser un commentaire