[ Test ] Marvel’s Spider-Man 2

Ce test a été réalisé grâce à une clé envoyée par PlayStation France.

Après un premier épisode sorti en 2018, puis un Stand Alone en 2020, Insomniac Games revient cette année avec Marvel’s Spider-Man 2. Est-ce qu’il est aussi bien que ses prédécesseurs ? Je vous invite à lire la suite de mon test pour le savoir.

Spider-man 2 commence avec une grosse originalité, c’est qu’il propose de jouer deux super héros, Peter Parker mais aussi son petit protégé Miles Morales. L’histoire de cette suite se passe 9 mois après l’opus sur Miles Morales. On y retrouve Peter en couple avec MJ qui galère à garder une vie professionnelle à cause de sa vie de Super-héros tout en s’occupant de l’hypothèque de la maison de Tante May et Miles Morales qui reste malgré tout un excellent élève qui prépare son entrée à l’université tout en digérant tant bien que mal le décès de son père. Le grand méchant de ce jeu, c’est Kraven le chausseur. Un chasseur impitoyable qui en a marre d’avoir des proies trop faciles et donc il décide de partir à New York, ville où il y a certes deux hommes araignées, mais aussi une multitude de super-vilains. Donc un futur tableau de chasse parfait pour le plus grand chasseur de l’univers Marvel. Bien-entendu comme dans les précédents volets, il n’y aura pas que Kraven comme méchant. Nos deux petites sympathiques araignées du quartier feront aussi face à Venom. Le fameux chewing-gum noir venant de l’espace fera donc des ravages dans cette aventure.

Ce Spider-man 2, nous fera donc jongler entre Miles Morales et Peter Parker, certaines missions principales, nous forceront à jouer Miles, tandis que d’autres nous forceront à jouer Peter. Mais sinon, il sera possible de jongler entre les 2 araignées à la volet à votre guise dans l’open world et ça, sans temps de chargement. Le jeu reprend donc la même structure que les épisodes précédents, on a une trame principale et des missions annexes éparpillées sur la map. Contrairement aux épisodes précédents, j’ai trouvé l’écriture de certaines quêtes annexes beaucoup plus intéressantes et même parfois touchantes. Bon après, vous avez des activités secondaires vraiment éclatées et je ne comprends toujours pas pourquoi Insomniac se sent obligé de mettre des choses pareilles. Des missions à base de mini-jeux qui n’ont rien à faire dans un jeu pareil. Et comme dans Spider-man premier du nom et dans son stand Alone, vous gagnerez en expérience et des arbres de compétences vous permettront de débloquer divers techniques pour Peter ou Miles ou les deux. mais aussi d’améliorer vos gadgets. Et ce qui est bien avec les améliorations de nos héros et de leurs gadgets, c’est que ça se voit réellement en jeu. Nos héros font de nouveaux mouvements, nos gadgets sont plus puissants et ça aide énormément surtout que les ennemis sont beaucoup plus nombreux que dans les épisodes précédents.

Concernant le gameplay, au début de l’expérience, vous allez clairement vous retrouver dans vos chaussons. Le Gameplay n’ayant pas vraiment changé outre l’utilisation des gadgets qui s’est légèrement étoffée. Mais ceci se voit bouleversé par l’arrivée du symbiote qui prendra possession de Peter. Et là, le gameplay évoluera clairement avec de nouvelles techniques et une force de dingue qui terassera tous les ennemis sur votre chemin. La grosse nouveauté du gameplay c’est la possibilité de traverser la ville en wingsuit et faut avouer que ça dynamise la balade dans New York. On peut donc planer dans cette gigantesque ville ou alors se balancer avec nos toiles. Ça ouvre donc les possibilités de se rendre aux divers missions. Autre nouveauté, c’est concernant la discrétion, il est possible de créer des toiles qui traverseront une pièce pour jouer le funambule et attraper vos ennemis sans se faire repérer, du moins si vous y arrivez. Mais à côté de ça, le gameplay reste quand même un peu près le même.

Pour la technique, on a deux modes graphiques, « fidélité » en 4k, 30fps et du ray tracing maîtrisé et « Performance » en 4k, 60fps mais on a quelques effets un peu diminués comme l’eau ou les reflets sur les fenêtres. Mais en mode fidélité, Insomniac Games s’est lâché et le jeu est de toute beauté. En sachant que la ville est en mouvement constant avec de la circulation et des passants partout, on a clairement un des plus beaux open-world et il frôlerait presque Red Dead redemption 2. Avec une télévision récente et le VRR, vous pouvez pousser le framerate jusqu’à 40fps et ça change beaucoup.

Pour conclure, si tu es fan de l’homme araignée, c’est un jeu à faire. La réécriture de l’origine de Venom est vraiment intéressante, c’est d’ailleurs un comble qu’elle soit plus intéressante dans un jeu que dans les deux films qu’on ait eu. On pourrait un peu critiquer la facilité scénaristique pour la venue à New York de Kraven, faut avouer que son intérêt est quand même assez ridicule. Le Gameplay est toujours aux petits oignons et le jeu est de toute beauté sans aucune baisse de framerate. Je vais être clair, Insomniac Games, c’est des magiciens. Ils font clairement avancer le média dans le bon sens. C’est vraiment le meilleur rachat de la part de Sony. De un, Ils sont extrêmement productifs, il faut rappeler qu’ils ont sorti sur PS5, un remaster du premier jeu Spider-man, un stand Alone avec Miles Morales, Ratchet and clank Rift part et là ce somptueux Spider-man 2 en seulement trois ans de vie de la console. Et de deux, c’est des super jeux à chaque fois. Ils font aucune erreur, c’est quand même un truc de fou d’avoir autant de talents. Sony signe encore une très grande exclusivité et vivement la suite avec peut être comme Super-vilains Carnage, le Bouffon vert, le Caméléon et peut être Silk en nouvelle héroïne jouable…