[ Test ] Reynatis

Ce test a été fait par Fanaworld grâce à une clé envoyée par Plaion.

Salutations à tous mes chers gamers, je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du jeu Reynatis qui sortira sur toutes les consoles ainsi que sur PC le 27 Septembre 2024. Il a été développé par FuRyu et Natsume et édité par NIS America. Il s’agit d’un jeu de rôle action aventure.

Comme d’habitude on commence par un point sur l’univers. L’histoire se déroule dans un Tokyo contemporain où la pratique de la magie est crainte mais surtout proscrite par les autorités. Vous allez donc suivre deux personnages bien distincts dans leurs conceptions de cette réalité. D’une part Sari Nishijima, membre du M.E.A qui est chargé de faire respecter la loi tout en usant elle-même de la magie interdite et de l’autre Marin Kirizumi, un sorcier solitaire bien décidé à ne pas se laisser faire.

Le décor est planté, vous pourrez donc déambuler à loisir dans des quartiers mythiques de la capitale Japonaise comme Shibuya. Enfin quand je dis à loisir, ce n’est pas non plus un Open World, il faudra tout de même suivre l’histoire pour débloquer plus de possibilités. Mais j’y reviendrai plus tard. Nous allons alterner au fur et à mesure de l’avancée dans l’histoire entre les deux personnages principaux que sont Sari et Marin. Un peu comme le Yin et Yang, ces deux personnalités sont vraiment différentes dans leurs visions de ce monde mais dans la pratique, ils se ressemblent beaucoup. La magie étant bien évidemment leur point commun principal. Ha oui petite précision avant que j’oublie et qui a quand même son importance, le jeu est entièrement en japonais sous-titré anglais.

Graphiquement parlant et comme vous avez pû déjà le voir sur les quelques clichés pris in-game, c’est plutôt agréable à l’oeil sans non plus être transcendant. On va dire que l’on reste dans les standards auxquels FuRyu nous a habitué. Ils nous avaient sorti il y a quelques mois le jeu Crymachina que je vous avais d’ailleurs testé (aller jeter un oeil sur l’article si ce n’est pas déjà fait ). Pour en revenir à nos moutons, les décors sont plutôt variés avec pas mal d’urbain, normal pour un jeu qui se passe dans une grande ville, mais aussi de grands espaces puisque vous pourrez aussi déambuler dans des forêts et des déserts. Les personnages secondaires sont également bien cools que ce soit du côté des gentils ou des méchants. Même si pour une fois j’ai préféré le charisme et le style de l’équipe de Marin. Les acolytes de Sari sont beaucoup plus stéréotypés et fades. M’enfin bref ce n’est que mon impression. Franchement comment ne pas kiffer l’attitude de Moa Fukamachi, la cosplayeuse lapin trop kawaii.

Parlons maintenant du gameplay, on est sur du RPG action ce qui implique une gestion de vos personnages et de leurs équipements. Pour ma part j’ai trouvé que c’était assez limité de ce côté là. On peut certes changer leurs différentes attaques spéciales ou apprendre de nouvelles capacités que l’on peux apprendre via des genres de graffitis au cours de l’aventure mais c’est assez restreint. Pour avancer dans l’histoire on doit donc effectuer les missions qui nous sont confiés. Il faudra aller d’un point À à un point B en suivant le chemin indiqué par un indicateur. On ne peut généralement pas s’en extirper, sauf si on veut effectuer des missions secondaires proposées par des PNJ dispersés un peu partout sur la Map. D’ailleurs ces fameuses missions sont plutôt d’un ennui mortel, elles nous baladent d’un PNJ à un autre et l’on gagne pas grand chose à la fin. C’est assez anecdotique et surtout là pour meubler et gonfler la durée de vie, donc pas vraiment intéressant. Comme je vous l’indiquais plus haut, on a l’impression que l’on a accès à de grands espaces mais ça, ce n’est qu’une illusion, car dès que l’on veut s’écarter du droit chemin pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs, on bute sur des murs invisibles qui nous bloquent le passage. Que c’est frustrant de voir ça, surtout en 2024, avec les capacités de nos consoles, on veut de grands espaces à découvrir et ne plus avoir ce genre de barrières invisibles. Ou alors faites en sorte que se soit de vrais obstacles et pour le coup la frustration ne sera pas présente. Voilà c’est dit mon coup de gueule est passé ! L’exploration c’est fait, passons maintenant aux phases d’actions. Les combats se déroulent en temps réels dans une zone définie. Vous êtes à la tête d’une équipe de trois personnes mais vous n’en dirigez qu’une seule à la fois, il suffira de cliquer sur le bouton R2 pour switcher avec le personnage suivant. C’est assez déroutant au début mais on s’y fait. Il faudra donc ajuster et choisir au mieux lequel de vos persos sera le plus destructeur sur le moment. Que se soit du combat au corps à corps ou plus éloigné avec la magie. Un petit détail important, une barre de temps se déclenche dès votre première attaque, vous pourrez frapper autant de fois que vous voudrez pendant cette période mais une fois qu’elle sera consumée, votre personnage sera incapable de frapper de nouveau. Il faudra attendre qu’elle remonte et ainsi de suite. En plus si vous utilisez des « coups spéciaux », la barre descend plus vite. C’est une sorte de barre d’endurance en fait mais juste pour les actions offensives. Cela n’affecte en rien vos déplacements, ouf heureusement, le dash est toujours disponible. Je n’ai pas vraiment aimé cette façon de faire, je me retrouvais souvent à court et du coup je devais tourner autour de mon ennemi en attendant que la barre remonte. Je trouve que ça cassait le rythme de l’action. Après il y avait aussi la possibilité de faire des contres très efficaces mais il faut être ultra précis et cliquez au bon moment pour le déclenché. Une sorte de QTE déguisé mais qui ne m’a pas convaincu.

Côté bande son par contre c’est plutôt une belle réussite, les musiques sont vraiment classes, ainsi que l’environnement sonore dans sa globalité.

Pour conclure je dirais que ce Reynatis possède un emballage agréable à l’oeil de premier abord, mais une fois que l’on rentre dans le vif du sujet c’est assez rébarbatif. On est sur une sensation de déjà vu. Des zones qui semblent plus grandes qu’il n’y paraît, des murs invisibles en veux-tu en voilà, un système de combat brouillon et des menus basiques. Bref un jeu qui ne restera pas dans les annales pour moi. Aussitôt fini, aussitôt oublié. Dommage car lorsque que j’avais vu les bandes annonces, il me tentait bien. Malheureusement la magie n’a pas opéré sur moi.