Après onze longues années, la suite du très discutable Devil May Cry 4 est enfin arrivée. Après un reboot sobrement intitulé DMC, développé par Ninja Theory sorti en 2013, Devil May Cry 5 reprend la continuité de la vraie série.
Le jeu se divise en vingt niveaux où on jonglera entre trois personnages. Du moins, la grosse première partie se passera avec Nero et le mystérieux nouveau personnage appelé V et dans la seconde partie, Dante fera son grand retour. Le scénario raconte que V a besoin des services de Dante pour battre un nouveau gros démon. Mais notre héros aura du mal à le vaincre, alors V demandera à Nero de rentrer dans la danse. Surtout que cette saloperie de Démon aura arraché le bras de Nero et que donc notre second héros décidera de lui faire la peau.
Graphiquement le jeu est super joli. On pourra discuter sur la direction artistique pas très recherchée mais à coté de ça, le moteur RE Engine fait clairement le boulot. Je dirais même qu’il est encore plus maitrisé que pour Resident Evil 2 Remake, étant donné qu’il y a une énorme interaction avec le décor. On peut clairement détruire une grosse partie des objets qui nous entourent. Après comme j’ai cité dans mon test pour RE7 et RE2 Remake, le moteur a réellement du mal avec certaines textures, qui sont les cheveux et les liquides. Mais à coté de ça, le jeu est fluide, je n’ai pas vu une seule baisse de framerate, malgré les enchainements de coups et d’ennemis. Après j’ai trouvé que dans certains décors, les héros étaient bien trop grands par rapport aux restes qui les entouraient. Par exemple, à coté d’un lit où d’une voiture, il y a clairement un problème de taille, notre héros est bien plus grand. J’ai trouvé ça, assez spécial.
Bon parlons gameplay, c’est clairement ça le plus important du jeu et là je dois vous avouer que les développeurs maitrisent le sujet. Que ce soit avec Nero et ses différents bras qui lui permettent plusieurs combos ou V qui se bat en appelant différentes entités, un oiseau, une panthère et un colosse. Mais malgré tout, V reste un personnage charismatique mais tout de même plus fragile que les autres. Et pour finir, on a le fameux Dante qui est clairement le personnage le plus puissant de l’aventure et il a un gameplay bien plus poussé. Pendant l’aventure vous aurez la possibilité d’acheter des techniques et différents pouvoirs comme dans tous les DMC mais ici, il aura toujours un comique de répétition avec la charmante Nico qui arrivera de je ne sais où avec sa camionnette Devil May Cry.
Pour conclure, c’est un retour magistral de la licence Devil May Cry. Ce cinquième volet de la série rattrape ce qu’avait raté le quatrième épisode. Le seul défaut que je peux lui trouver c’est sa bande son, qui parfois est de très mauvais gout. Mais pour ceux qui sont fans de la série, je vous invite à courir acheter ce petit bijou. L’ajout de cette édition spéciale est réellement le fait qu’on puisse jouer Virgil, le frère maléfique de Dante et qu’on puisse profiter de retracing et augmenter le framerate.
Les plus :
- Un gros récapitulatif de la série pour les novices
- La mise en scène
- Gameplay plus complet
- Grosse interaction avec le décor
- 3 gameplay différents
- Le bestiaire de malade mental
- Le charisme des Boss
- Le moteur RE Engine est maitrisé
- 120fps possible
- Retracing
- 4K
- Jouer avec Virgil
Les moins :
- On contrôle assez tard Dante
- Cette censure pour la nudité
- Des répliques moins cash que dans le reboot
- Un scénario trop simpliste
- Les environnements
- Les femmes ne servent à rien
- Choix musicaux discutables
- Julien Chièze n’a pas aimé
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