
Après un Resident Evil 7 avec une première partie extraordinaire mais une seconde et surtout une dernière partie vraiment mauvaises, Capcom, nous sort enfin l’épisode 8, intitulé Village. Le héros de ce nouvel opus est toujours le même que dans le septième. Dans le précédent, Ethan Winters partait retrouver sa femme disparue depuis des années et là attention, préparez-vous, il part retrouver sa fille qui a été enlevé. Donc on va dire que dès le départ, le scénario n’est pas très original. Pire encore, quand on s’attarde vraiment sur le scénario de RE8, on y voit une pâle copie de l’histoire de Silent Hill. En gros, Ethan Winters se retrouve dans un village assez étrange à la recherche de sa fille qui a été enlevé par une espèce de secte qui veut la sacrifier.

Voilà vous avez un résumé du scénario sans vrai spoile. Concernant le gameplay, on reprend celui du 7 et on modifie légèrement la garde et voilà bienvenue dans Resident Evil 8. Le jeu est clairement tourné vers l’action, tellement que vous trouverez le fusil assez rapidement au début du jeu. Quand on vous donne ce genre d’arme dès la première heure de jeu, on comprend vite dans quel genre, on est. On est sûrement pas dans un titre purement tourné vers l’horreur, mais bien dans un jeu bourrin.

Le titre n’a vraiment rien d’original, il s’inspire de Silent Hill pour son scénario, de l’ambiance de Resident Evil 4, de quelques phases à la Evil Within et il reprend clairement les mécaniques de gameplay de l’épisode 7. Et je pense que c’est ça, le gros soucis du jeu, où est la surprise ? Concernant la technique, le jeu est de toute beauté en intérieur, en extérieur, c’est clairement la douche froide. En 2021, faire des hautes herbes qui ressemblent à des lamelles de carton, c’est quand même chaud. Après le titre tourne en 4K/60FPS constant avec du raytrecing de quoi en mettre quand même plein les yeux dans les intérieurs, surtout dans le château. Même si le bestiaire est quand même au dessus de celui du 7, il reste tout de même assez pauvre, les zombies ont TOUS la même gueule, les loups-garou, t’en as 3 différents, multipliés à l’infinie, même si tu rencontres ceux avec une armure, en dessous, ils ont tous la même gueule. Ce qui rattrape la chose, c’est le charisme des Boss qui franchement sont vraiment classes.

Pour conclure, cet épisode reste sympa, mais il est très loin de l’horreur, c’est un gros mélange de déjà-vu, même l’ambiance n’est pas présente, il manque quelque chose, ça manque de saveur. Après tout grand fan de la série est obligé de le faire étant donné que ça suit exactement l’épisode 7.



Les plus :
- Complet dans son contenu
- Fluidité parfaite
- Des points communs avec RE4 & RE7
- Des inspirations P.t & The Evil Within
- Le charisme des antagonistes
- Des bons combats de Boss
- Une première partie vraiment cool
- Très beau en intérieur…
Les moins :
- …Mais l’extérieur laisse à désirer
- Une seconde partie en dent de scie
- Une troisième partie vraiment mauvaise
- Lady Dimitrescu est l’arnaque du siècle
- Le château est trop petit
- Le scénario mal amené au départ
- Du déjà-vu
- Action, action et trop peu d’horreur


On va parler de l’ajout premier qui est le mode TPS, un gros changement pour Resident Evil Village. Et je dois vous avouer que ça ne match pas. On constate clairement que ce n’est guère la vue d’origine. Déjà on a des gros soucis d’animation du personnage, ça fait très rigide et on dirait vraiment un fan-mod. De plus, on ne voit toujours pas le visage du personnage principal. Ethan Winters restera donc un héros sans visage. Et un gros soucis aussi, c’est le level design, on constate encore qu’à la base, le jeu est un FPS.


Deuxième nouveauté de cette édition, c’est le DLC « Les Ombres de Rose ». DLC où on contrôle la fille d’Ethan Winters, la jeune Rose de 16 ans qui a des pouvoirs Surnaturels. L’histoire se passe donc bien des années après Resident Evil Village donc il est clairement obligé de le faire avant de lancer ce DLC. Le DLC raconte que Rose arrive à saturation de toutes les emmerdes que lui ramènent ses pouvoirs. Elle n’a pas d’ami, les gens se moquent d’elle, elle est vue comme un monstre donc elle souhaite s’en débarrasser. Et pour ça, elle plonge dans un royaume de la conscience à la recherche d’un remède à ses pouvoirs.

Pour le gameplay, ça se joue en TPS, pas de vue FPS. Donc comme j’ai dit plus haut, Eva a des pouvoirs, donc elle devra les utiliser pour repousser ou figer un certain temps ses adversaires. Concernant les environnements, on retrouve principalement le fameux château de Resident Evil Village. Donc aucune surprise, les environnements sont connus et c’est clairement un point noir pour ce DLC. Du moins au départ, par la suite, on se retrouve dans la fameuse maison de la petite poupée dans Resident Evil Village et là, je dois avouer que ça fait flipper. L’ambiance est là mais ce n’est pas non plus le grand bouleversement.




Ce DLC a des enigmes simples et l’avancée se fait assez rapidement. Mais il manque vraiment quelque chose. Au final, ça conclu l’histoire des Winters et c’est plutôt bien car j’avais vraiment l’impression que ça allait nul part.

Les plus :
- Graphiquement de toute beauté
Les moins :
- Du déjà vu
- Une fin pas intéressante
