Plaion m’a envoyé le jeu Sonic Frontiers assez tard donc mon test sort seulement maintenant. Et étant donné que j’ai platiné le jeu au bout de 30h, forcément, je vous fait seulement le test aujourd’hui.
La grosse nouveauté de ce titre, c’est son monde ouvert. C’est terminé d’avoir Sonic dans un jeu linéaire et c’est clairement la grande surprise de ce titre. Concernant l’histoire, on retrouve Sonic et ses amis qui se voient aspirer dans un portail inter-dimensionnel et notre héros termine dans une dimension numérique. Évidemment cette connerie arrive à cause de Eggman ou Robotnik pour nos petits français. Après s’être échappé d’un espace numérique, Sonic se retrouve seul sur une île. L’île est envahit d’ennemis robots contrôlés par la mystérieuse I.A qui vous a projeté dans cet univers.
Maintenant que l’histoire est posée, on va parler de la technique. La direction artistique est un mélange entre personnages cartoonesques et environnements réalistes. Une direction artistique qui forcément ne peut pas plaire à tout le monde mais qui personnellement, je trouve que ça match plutôt bien. Mais là, j’ai mentionné réellement que la partie monde ouvert car le jeu dispose de mini niveaux à l’ancienne reprenant une direction artistique déjà connue car elle reprend celle de Sonic Générations. Graphiquement ce jeu n’est clairement pas la claque du siècle. Mais au final, ce n’est pas ce qu’on lui demande. Le jeu tournant comme une horloge, on oublie assez vite les graphismes assez pauvres et le clipping qui apparait tous les 2 mètres.
Maintenant on va parler du gameplay et c’est clairement là que Sonic Frontiers prend tous ses points car ce dernier est vraiment plaisant manette en main. Sonic traverse ce monde ouvert à une vitesse Super « Sonic », saute et envoie des supers coups aux ennemis. Le vrai petit soucis, c’est sa caméra parfois capricieuse lors de sauts ou face à des ennemis de grandes tailles. D’ailleurs parlons des ennemis, ces derniers sont vraiment nombreux et à travers les mondes, vous en rencontrerez toujours de nouveaux. En sachant que chaque ennemis à sa propre technique pour le battre. Que ce soit les ennemis basiques, les mid-boss ou les vrais gros boss, chacun à son pattern pour le vaincre. Le système de combat est accessible en plus d’être très nerveux. Les combats de boss donnent un côté épique au titre car ils permettent des affrontements entre Sonic et des montres immenses qui font clairement penser à Shadow of the Colossus.
Comme tous les jeux d’aujourd’hui, Sonic Frontiers a son petit coté RPG. Ce dernier vous demandera de récupérer des ressources pour débloquer des attaques avec un arbres des compétences mais aussi pour améliorer les compétences de Sonic en allant discuter avec des PNJ. Le jeu de Sega se compose de 5 mondes, tous les 5 ouverts avec leur biome bien à eux, ce qui permet de ne pas toujours tourner en rond dans le même genre de décor. Le but du jeu étant de battre des mid-boss pour récupérer des mécanismes pour ouvrir les portails vers les niveaux à l’ancienne récupérer un max de clés en réussissant les objectifs de ces niveaux puis les clés permettent d’ouvrir l’accès aux émeraudes du chaos et sans oublier de trouver un max de jetons souvenirs pour faire avancer la narration. Mais tout ça est seulement possible en faisant le nécessaire de découvrir la map intégralement en résolvant des énigmes ou en effectuant des mini-jeux.
Pour conclure, la recette de ce nouveau Sonic est à mes yeux, la meilleure que Sega aurait pu trouver. Certes, ça pioche dans du Zelda Breath of the wild, dans du Shadow of the colossus, mais à la sauce Sonic et ça marche clairement. Et je suis heureux d’apprendre aujourd’hui que Sega a annoncé que Sonic Frontiers va définir la suite de la licence.
Les plus :
- Tourne comme une horloge
- Level design parfait
- Des bonnes idées de gameplay
- Un bestiaire parfait
- Des Boss extraordinaires
- Des bonnes musiques
Les moins :
- Les graphismes
- Un poil répétitif
- La caméra parfois dans les fraises
- Trop de clipping
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