[ Test ] Ghost of Tsushima

Annoncé à l’E3 2017, le nouveau bébé de Sucker Punch est sorti le 17 juillet 2020, pratiquement un mois après l’excellent The Last Of us Part II. Cette dernière exclusivité made in PlayStation boucle comme il se doit cette génération. Mais que vaut-il vraiment ? Est-ce que des Américains sont capables de faire un jeu qui se passe pendant une partie de l’histoire du Japon féodal ? Je réponds à tout ça dans la suite de mon test.

L’histoire raconte l’histoire d’un samouraï qui a survécu à l’invasion Mongole sur l’île de Tsushima au 13ème siècle. Notre héros se nomme Jin Sakai et il décide de sauver son oncle séquestré par les Mongoles et de tuer un par un chaque Mongole.

On va parler de la technique, le jeu est clairement une vitrine de ce qui se fait de mieux sur cette génération. D’une fluidité déconcertante, des panoramas à couper le souffle et des couleurs chatoyantes. C’est clairement une grosse claque surtout que c’est un vrai monde ouvert. Je dirais même que c’est le plus beau monde ouvert qui existe actuellement. Il y a certes quelques fois quelques petits bugs, comme passer à travers un arbre, des petites choses comme ça mais il est impossible de critiquer la technique de ce titre.

On va parler du gameplay et c’est là qu’on peut trouver quelques défauts au jeu. le titre fonctionne sur un système de postures. On a exactement quatre postures différentes qu’il faudra varier en fonction des ennemis qu’on souhaite affronter. Le système fonctionne parfaitement, mais il est impossible de locker un adversaire ce qui rend parfois la caméra capricieuse et les affrontements brouillons. Le plaisir de parcourir la map est clairement présente mais après une bonne dizaine de combats, vous en aurez peut être marre d’affronter des méchants. Les combats étant quand même assez répétitifs et à cause des soucis que j’ai nommé au dessus, malgré les armes secondaires qu’on a notre disposition comme des flèches, des fumigènes, des bombes, la routine dans les affrontements se fait sentir assez rapidement. Outre les combats, notre héros est aussi agile que Nathan Drake, il peut grimper et sauter d’une facilité déconcertante. D’ailleurs qui dit Open-World dit forcément indicateur, boussole ou autre pour se diriger mais ici ce n’est guère le cas. Les développeurs ont décidé de laisser le choix au joueur un peu comme pour Zelda Breath of the wild. Dans Ghost of Tsushima, c’est le vent qui vous aidera à ne pas vous perdre, une idée fort originale.

Pour conclure, le jeu est un mélange de tout ce qui s’est fait sur cette génération. Un open world à la Zelda Breath of the wild étant donné qu’on est libre d’aller où l’on souhaite dès le début du jeu. Quelques idées des derniers Assassin’s Creed, un scénario mature comme tous les jeux PlayStation et des graphismes qui baffent toutes les productions de la concurrence. Après les affrontements à répétition peuvent très vite lasser et les soucis de caméra aussi. Mais Sucker Punch ferme malgré tout royalement la porte des exclusivités Sony sur cette génération de console.

Les plus :

• Très joli
• Des panoramas de dingue
• Un gameplay technique et soigné
• Une écriture intéressante
• Un Open-World à la Breath of the wild
• Le mode photo
• Les musiques

Les moins :

• Très répétitif
• Parfois très Assassin’s Creed
• La caméra parfois dans les fraises
• Impossible de locker un ennemi
• L’IA dans les choux