
Ce test est fait sur une version PS5 que m’a envoyé Plaion ( Anciennement KochMedia ), les consignes qu’on m’a donné est de ne pas spoile ( logique ! ) et surtout de ne pas dévoiler les identités de toutes les célébrités, histoire de vous laisser la surprise. Entre nous, c’est des stars Japonaises donc pas sûr que beaucoup les connaissent mais bon, je suis obligé de suivre les consignes mais ça va, ça ne va guère m’éviter de vous donner avis sur le jeu.

Oubliez le nom Yakuza, maintenant la licence s’appellera « Like a Dragon », étrange, peut être que c’est dû à des soucis avec les vrais Yakuza, on ne s’aura jamais. Ce jeu est un remake d’un jeu PS3 sortie en 2014 sur PS3 et PS4. En terme d’univers, on est très loin de l’époque actuelle des autres jeux de la licence, ici, on est plus dans le Japon féodal. Donc oubliez les mecs en costard dans une ville très moderne, ici, les baraques sont faites en bois, les mecs portent des pyjamas et se battent au sabre mais aussi parfois au flingue. L’époque exacte du titre se situe à la fin des années 1860, juste à l’ère Edo donc au moment où shogunat Tokugawa prend fin. Bien-entendu le studios n’a pas décidé de suivre exactement cette grande époque du Japon, ils l’ont fait à leur sauce mais on peut quand même y apprendre certaines choses importantes de cette partie de l’histoire du Japon. Justement ici, Sakamoto Ryoma personnage historique du pays sera sous les traits du personnage fictif très connu Kazuma Kiryu qu’on a déjà pu voir dans les divers jeux Yakuza.

Pour le scénario, Sakamoto Ryoma devra de base partir en quête de vengeance mais il se retrouvera très vite dans une intrigue qui le dépassera et au final, il sera la clé pour changer à jamais le cours de l’histoire du Japon. Ceux qui connaissent l’histoire du Japon retrouveront certains évènements historiques, les autres les découvriront à travers le jeu. De plus, sans spoiler, si vous êtes fans de la saga, vous serez heureux de voir un casting de grosses stars et certaines déjà connues de la licence. C’est d’ailleurs original de revoir certains personnages qu’on connait transférés dans cette époque féodale.


Vous pouvez dire au revoir au moteur Dragon Engine, Les studios RGG ont décidé de passer sur le moteur Ureal Engine 4. Ce que je peux comprendre car travailler sur un moteur maison est toujours plus difficile que travailler sur un moteur que beaucoup utilisent. La différence avec les versions PS3,PS4 se voit donc radicalement. Les cinématiques ont été refaites de A à Z, en passant par la capture faciale, mais aussi le doublage des voix japonaises. Outre les personnages, la ville a juste pris un petit coup de polish comme dirait OSS117, c’est jolie, mais ce n’est pas non plus une claque. Le gros soucis, c’est qu’on parle ici d’un jeu de l’époque PS3, donc forcément les rues font un poil étriquées et ça c’est une chose que les développeurs auraient pu modifier, histoire de rendre le jeu plus actuel. Surtout qu’on a un peu l’impression que toutes les rues se ressemblent.


En terme de nouveauté, outre le fait que le jeu se passe à une époque antérieur, les habitués de la licence seront en terre connue. On y retrouve toujours un monde semi-ouvert, avec des missions principales et des PNJ qui vous donneront des missions secondaires, d’ailleurs pas souvent intéressantes. Sinon à coté de ça, on enchainera les bastons avec des voyous, des bandes qui voudront vous faire mordre la poussière mais aussi des ennemis bien plus coriaces dans le scénario principal. D’ailleurs on va parler du gameplay et c’est là, la vraie différence par rapport aux autres jeux de la licence. Le système de combat gagne clairement en profondeur. Alors certes, il s’inspire du système de base qu’on connait déjà mais il le peaufine. Ainsi notre héros a la faculté d’assimiler plusieurs compétences intitulées « Soldier Skills » en les connectant aux quatre autres styles de combat qu’il connait qui sont Brawler, Gunman, Swordman et enfin Wild Dancer. Ce qui donne donc un jeu d’une facilité déconcertante à prendre en main, tout en ayant la possibilité de faire des coups de folie. Mais tout ça, sans manquer de technicité car souvent la parade sera votre atout majeur lors des affrontements de Boss des missions principales. Comme pour tous les jeux de la licence, on a un arbre de compétences très classique avec du déblocage de techniques de combat avec différentes roulettes de coups à débloquer que ce soit pour sans arme, pour avec le gun, pour le sabre mais aussi pour le style de combat mélangeant arme à feu et arme blanche. On a aussi un menu pour changer d’armes et des lieux spécifiques dans le jeu sont à votre disposition pour améliorer ses dernières.

Le gros soucis du titre, c’est clairement ses phases de dialogues d’une autre époque en champ contre-champ typique des jeux japonais, même si étrangement Hogwarts Legacy a ça aussi. Sinon à part ça, l’aventure est plaisante à suivre, le scénario est mature tout en gardant l’humour japonais qu’on connait de la licence. Pour conclure, je conseille clairement le jeu aux fans de la série, l’intrigue est intéressante et malgré quelques nouveautés, on retrouve très vite ses marques.



Les points forts :
- Joli
- Le charisme de notre héros
- Gameplay jouissif
- Scénario mature
- L’humour de la série est présent
- Les personnages de la trame principale
Les points faibles :
- Des dialogues en champ contre-champs
- Beaucoup de blahblah
- Des missions secondaires nulles
- Des environnements trop ressemblants
- Assez répétitif
- Des zones ouvertes étriquées
